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Économies d'énergie

Investir dans des panneaux solaires dans les régions peu ensoleillées : un pari gagnant sur 15 ans ?

4/6/2025
•
3 min

Investir dans des panneaux solaires dans les régions peu ensoleillées : un pari gagnant sur 15 ans ?

Les panneaux solaires ont longtemps été associés aux régions très ensoleillées. Pourtant, de plus en plus de foyers et de petites entreprises situés dans des zones au climat nuageux s’interrogent : est-ce vraiment rentable de se lancer dans un projet solaire en 2025, malgré un ensoleillement limité ? Et surtout, est-ce un investissement judicieux sur les 15 prochaines années ?

La réponse est oui, mais elle dépend de plusieurs facteurs clés : l’autoconsommation, l’évolution des prix de l’électricité, la technologie, et les éventuelles aides locales. Voici pourquoi ce choix reste pertinent, même loin du soleil méditerranéen.

Le soleil ne fait pas tout : une production constante, même dans le Nord

Première idée reçue à dépasser : il faut un climat chaud et sec pour que les panneaux solaires fonctionnent. C’est faux. Les installations photovoltaïques d’aujourd’hui captent aussi la lumière diffuse, c’est-à-dire celle qui traverse les nuages. Résultat, même à Brest, Lille ou Bruxelles, une installation bien orientée continue à produire quotidiennement de l’électricité.

Évidemment, le rendement global sera plus faible qu’à Marseille ou Perpignan. Mais ce rendement reste suffisant pour amortir un projet sur une durée de 12 à 15 ans dans la majorité des cas. D’autant plus que la technologie a progressé : les panneaux sont plus performants, les onduleurs optimisent la moindre variation d’ensoleillement, et la consommation peut être pilotée plus intelligemment.

Une facture d’électricité qui ne cessera d’augmenter

L’un des leviers les plus puissants en faveur du solaire, c’est l’augmentation inévitable du prix de l’électricité dans les années à venir. D’ici 2040, la plupart des scénarios prévoient une hausse régulière des tarifs pour les particuliers, liée aux coûts d’entretien des réseaux, à la demande croissante et à la transition énergétique.

Dans ce contexte, produire sa propre électricité permet de s’affranchir en partie de cette dépendance. Plus vous consommez ce que vous produisez, plus vous réalisez d’économies. Un ménage qui optimise son autoconsommation (en ajustant ses usages ou en installant une batterie) peut atteindre 50 à 60 % d’autonomie énergétique. Sur 15 ans, cela représente des milliers d’euros économisés.

Autoconsommer plutôt que vendre : la vraie stratégie gagnante

Les tarifs de revente du surplus d’électricité ont fortement baissé ces dernières années, surtout pour les installations de petite taille. Dans certaines régions, les fournisseurs ne rémunèrent plus que 4 à 6 centimes par kilowattheure réinjecté dans le réseau. Cela rend la vente d’électricité de moins en moins attractive.

À l’inverse, consommer directement ce que vous produisez vous permet d’économiser 20 centimes ou plus par kilowattheure, soit le prix moyen de l’électricité domestique.

Cela change complètement la logique d’investissement. Le solaire n’est plus un revenu complémentaire, mais un outil d’économies durable.

Une rentabilité atteignable même dans les zones peu ensoleillées

Prenons un exemple concret : une maison individuelle en Bretagne ou en Belgique, équipée d’une installation de 3 kWc. En moyenne, elle peut produire entre 2 600 et 3 000 kWh par an, ce qui représente près de 40 % de la consommation d’un foyer classique.

Avec un coût moyen d’installation compris entre 6 000 et 8 000 € (TVA réduite incluse), le retour sur investissement peut être atteint entre 11 et 14 ans, selon l’usage et les hausses de prix. Sur 15 ans, l’installation devient clairement rentable, et même très avantageuse si l’on tient compte des économies après cette période.

Si les aides de l’État se réduisent progressivement, certaines collectivités maintiennent des dispositifs incitatifs. Régions, départements ou communes proposent encore des primes à l’installation ou des prêts à taux préférentiels. Parfois, des campagnes d’achat groupé permettent de faire baisser les coûts de 15 à 20 %.

Il existe également des opportunités de partage d’énergie dans les zones rurales ou périurbaines, avec des projets collectifs entre voisins, permettant d’accroître la rentabilité via une meilleure répartition de la production.

Les batteries domestiques : un complément qui change la donne

Les systèmes de stockage d’électricité évoluent rapidement. Bien que leur coût reste élevé, les prix baissent d’année en année. Une batterie permet de lisser la consommation et de stocker l’énergie non utilisée pendant la journée pour la consommer le soir.

Ce type d’équipement est particulièrement utile dans les régions peu ensoleillées, où les pics de production sont limités mais peuvent être valorisés si bien utilisés. Cela améliore le taux d’autoconsommation et la stabilité énergétique de l’habitat.

Un investissement raisonnable et protecteur

En 2025, il est tout à fait pertinent d’investir dans le solaire, même dans les zones moins gâtées par le soleil. Avec des équipements plus efficaces, des usages mieux pilotés et une stratégie axée sur l’autoconsommation, les panneaux photovoltaïques offrent une sécurité énergétique et des économies réelles sur la durée.

Sur un horizon de 15 ans, les particuliers qui franchissent le pas aujourd’hui s’assurent un amortissement, une réduction de leur facture et une autonomie face aux hausses de tarifs à venir.

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